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Biographie.

Vendredi 12 mars 2010 à 20:55

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F I L M O G R A P H I E



Vendredi 12 mars 2010 à 20:38

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 I n t o   t h e   W i l d .
" I have had a happy life and thank the Lord. Goodbye and may God bless all ".

Le film le plus bouleversant et le plus extraordinaire que j'ai déjà vu. Tout y est, tout est parfait. Basé de fait réel, il raconte l'histoire de Christopher McCandless, 23 ans, tout juste diplômé, mais qui se décide à délaisser une vie hypocrite et sans surprise qui l'attend derrière lui, afin de commencer un long et formidable voyage à travers les Etats-Unis. Refusant de vivre une vie de confort quotidien, Chris agrippe un sac à dos, brûle son argent, et pars à l'aventure, la vraie: la vie sauvage en pleine nature. Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, il va apprendre à connaitre différents êtres humains avec tous différentes idées de ce qu'est le bonheur, et qui vont façonner sa vision de la vie et des autres. Durant tout le film, on accompagne Christopher , qui est magnifiquement incarné par Emile Hirsch, dans sa traversée, en ressentant à chaque minute cette sensation de liberté: on peut inspirer l'air frais dans ces poumons, courir derrière les chevaux sauvages,  descendre une chute d'eau en kayak en ressentant même les gouttes ruisseler sur son visage, grimper au sommet d'une montagne et admirer le monde. Les paysages sont magnifiques, nous faisant découvrir la beauté et la sérénité de la vie en pleine nature, en n'ayant comme outil de survie que ses mains pour chasser, son crâne pour penser et son corps pour courir. Chaque jour, Christopher nous fait partager ses pensées et envies à travers un journal intime, qu'il tient durant tout son voyage, du premier jour de son départ jusqu'au jour de sa mort. Le film le plus bouleversant et le plus extraordinaire que j'ai déjà vu.

Vendredi 12 mars 2010 à 19:28

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T i m    B u r t o n.
Un génie. L'étrange Noël de Mr.Jack, c'était lui. Beetlejuice, c'était lui. Mars Attack et la Planète des singes, encore lui. Big Fish et Sleepy Hollow, toujours lui. Toute une vie consacrée à son oeuvre, Tim Burton, le seul et l'unique, celui qui fait voyager les petits garçons à bord d'une pêche géante, celui qui à créer un homme ayant des ciseaux à la place des mains. Cet homme là est un fou. Un fou qu'on adore détester. On se demande sans cesse: " Comment fait-il, pour être aussi créatif, aussi inventif ? ". Et on s'énèrve car on se dit qu'un être humain génétiquement normalement constitué, serait incapable d'égaler son talent. Si son cerveau était à vendre il valerait un million. Un univers propre et original, des scénarios fantastique qui nous donnent envie de faire partie du casting, des milliers d'idées à revendre, un monde imaginaire dans lequel on aimerait bien habiter, Tim Burton sait comment créer un projet satisfaisant, tout en réussissant à ne pas perdre son public. Il imagine les décors les plus fous, les endroits les plus extraordinaires, les costumes les plus bizarre, et arrive à mélanger le tout pour en sortir deux bonnes heures de divertissement, de comptes, de rêves. Ses films, bien que je ne les aie pas tous vu, sont toujours à la hauteur de mes espérances, et me transportent chaque fois dans un autre univers, duquel je ressors à la fin avec un sourire béat. La référence pour moi, Le savant le plus fou, Le plus grand réalisateur.

Mercredi 10 mars 2010 à 22:30

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S u
n s h i n e  
 
Impressionant. Les captures d'images sont magnifiques, le décor est fascinant, l'histoire est bouleversante. 2057: le soleil meurt, entraînant l'extinction de la race humaine. Un équipage de 7 hommes et femmes, envoyé à bord de l'ICARUS II et qui représente l'espoir de la vie sur Terre, est expulsé vers l'espace, en ayant une seule charge: une bombe nucléaire, qu'il deversera à la surface du soleil pour relancer son activité. Au cours de leur traversée dans l'espace, ils reçoivent un signal de détresse de l'ICARUS I, disparu il y a sept ans. Ce film raconte la bataille des humains pour achever leur mission, et sauver l'humanité. Les effets spéciaux sont superbes. Si on cligne des yeux, on se retrouve dans le film. L'ambiance est angoissante, plus encore en nous imaginant à bord de la navète spaciale, comme le commandant, observant le soleil. La bande son est sensationnelle, et procure des frissons. Même si la dernière demi-heure est décevante, l'histoire nous fait réfléchir et nous fait prendre conscience que l'extinction du soleil et par la suite de la race humaine, est un phénomène inévitable.

Mercredi 10 mars 2010 à 21:56

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H e a t h    L e d g e r
1979 ~ 2008

Enormément de talent. Découvert dans les Frères Grimm, retrouvé par la suite par hasard dans "10 bonnes raisons de te larguer", un acteur qui m'a toujours intrigué et fasciné, d'une part par son charisme, celui qui fait que à l'entrée dans une salle on ne voit que lui, d'autre part par son incroyable jeu d'acteur. Ces rôles subtilement choisis, ses expressions du visage qui lui sont propres, cette moue boudeuse qu'on retrouve à chaque film, ses fossettes aux coins de sa bouche, qui ne sont qu'un détail mais qu'on ne peut pas passer à côté. Heath Ledger est un acteur complet, comme on n'en trouve que très rarement aujourd'hui, qui est malheureusement parti vite, trop vite. Son parcours restera dans les mémoires, c'est un de ces acteurs qui nous marque profondément, par sa prestation à l'écran, et par cette incroyable façon d'interpréter chaque personnage différent à la perfection. Non, je ne dirais pas "était", car il est trop important à mes yeux pour que je considère que son œuvre et son message font partie du passé.  Il est et restera, pour moi un des plus grand acteurs de cette génération.

Mercredi 10 mars 2010 à 20:55


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S h u t t e r   I s l a n d .

Furieusement bouleversant. L'histoire est parfaite, tordue. Leonardo joue merveilleusement bien le rôle de Teddy, pense comme lui, agit comme lui, respire comme lui. Tellement vrai, tellement naturel, il EST Teddy Daniels, veuf, Marshall et victime de folie. Au cours du film, son petit monde, où il s'était créé un personnage fictif et irréel pour échapper à la réalité, s'est lentement effondré. L'hopital psychiatrique, dans lequel il était venu enquêter sur une disparition, est devenu sa prison. Son ami et coéquipier, à qui il confiait ses plus sombres périodes, est devenu son psychiatre. La femme disparue sur laquelle il enquêtait, qui a noyé ses trois enfants dans un lac, est devenu la sienne. Le meurtrier pyromane, ayant tué sa femme et qu'il détestait tant, c'était lui. Personnage torturé et déterminé à faire éclater la vérité, il croit d'abord à un complot du genre nazi. Tester les expériences sur des cobayes. La vérité n'éclatera pas: Martin Scorsese a entretenu cette part de mystère, qui nous plonge dans une grande frustration et nous pousse à vouloir comprendre. Au final, on ne saura pas si Teddy est bel et bien Marshall, et prisonnier de Shutter Island, ou s'il a cherché à fuir la réalité, et que la folie a finalement réussi  à submergé son esprit.

Lundi 8 mars 2010 à 21:11

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J o h n n y    D e p p .

Un talent fou. C'est le seul groupe de mot qui me vient à l'esprit pour le qualifier.
Cette façon de s'imprégner avec tellement de facilités, le plus simplement du monde de chaque rôle, chaque personnage, comme si de rien était, comme si il avait une part de cette personne en lui, enfouie quelque part, qui a attendu toute sa vie l'occasion de sortir. Chacun d'eux à une histoire, un passé, et qu'ils soient fictifs ou ayant réellement existé, cet homme là, cet artiste les interprète à la perfection, cherchant même à reproduire un infime détail, une quelconque mimique, une certaine expression du visage. Cet homme là est un génie. Non pas un génie du nobel, mais un génie du cinéma. Cet homme là choisi ses rôles non pas pour l'appât du gain, qui était et est encore aujourd'hui au centre des discussions politiques, mais pour son âme, son fond, sa pensée. Perfectionniste, il ne surjoue pas, garde cet éclat dans les yeux, présent dans chaque film, mais dans chacun d'eux ayant une signification différente. Depuis le début il a su gagner une place d'honneur, sur un piedestal dans mon coeur. Cet homme, c'est ma référence, cet homme, c'est mon héros.

Lundi 8 mars 2010 à 19:47


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Ici reposent toutes mes mémoires cinématographiques et artistiques.
                                                                                             Jude.

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